Le prestidigitateur, étymologiquement « l’homme aux doigts agiles » pratique la magie de proximité (close-up). Ce terme créé par Jules Rovère en 1815 désigne la magie de table. Le plus ancien des tours d'escamotage est sans doute celui des gobelets, puisqu'il est représenté sur la fresque du tombeau de Beni Hassan en Egypte 2500 ans avant J-C. Aussi appelé « passez-muscades », il s'agit de faire passer un objet d'un gobelet à un autre sans que le spectateur ne voit la manipulation. Le tour des « anneaux chinois », qui consiste à assembler et désassembler des cercles métalliques, serait aussi ancien. Ces tours demandent souvent une grande dextérité comme l'explique J.-E. Robert-Houdin dans « Confidences et révélations... ». Il s'est astreint à un travail intensif pour maîtriser le jonglage, la manipulation, et l'empalmage (la saisie d'objets main ouverte).
Grâce à la création, au 19e siècle, des music-halls comme le « Mystery Hall » de Maskelyne à Londres, le « close up » devient très populaire. Mais sur scène la concurrence est rude, alors les artistes diversifient leurs numéros ou se spécialisent dans un type de magie : les tours de cartes ; la magie des pièces, des cordes, des foulards, des cages à apparition d'oiseau, bouteilles inépuisables, récipients à disparition de liquides...
En parallèle des tours d'escamotage, il existe des spécialités censées faire appel à des pouvoirs surnaturels. La bonne aventure ou divination, et la communication avec les esprits sont des pouvoirs que revendiquent les « sorciers » depuis toujours. Au théâtre Robert-Houdin en 1846, le maître lui-même fait un tour de la seconde vue avec son fils Émile. Ce dernier devine quel objet a été emprunté par son père au public sur un simple tintement de clochette. Utilisant surtout la crédulité du public, des techniques de suggestion et parfois des complices, l'illusionniste réussit souvent à convaincre. Mais hypnotiseurs et autres spirites sont parfois jugés dangereux pour la société. Vers 1890, le magnétiseur Donato, accusé de troubler l'ordre public, est obligé de révéler ses trucs aux autorités. Dans les années 1860, les frères Davenport, les premiers à introduire le spiritisme au théâtre, affirment que les esprits viennent jouer de la musique pour eux. Mais accusés de pratiques occultes ou d'escroquerie, leurs séances sont parfois interrompues par des incidents violents et la destruction de leur armoire « spirite ». Comme J.-E. Robert-Houdin ou Harry Houdini, des magiciens s'opposent régulièrement aux adeptes des sciences occultes, et démontrent qu'ils ne peuvent pas parler aux morts. Au 20e siècle, pour éviter toute accusation de magie noire, ce type de tours est présenté sous l'appellation de mentalisme, de télépathie ou de télékinésie.
Sur scène la concurrence est rude, alors les artistes diversifient leurs numéros ou se spécialisent dans un type de magie : les tours de cartes ; la magie des pièces, des cordes, des foulards, des cages à apparition d'oiseau, bouteilles inépuisables, récipients à disparition de liquides...
Sur scène la concurrence est rude, alors les artistes diversifient leurs numéros ou se spécialisent dans un type de magie : les tours de cartes ; la magie des pièces, des cordes, des foulards, des cages à apparition d'oiseau, bouteilles inépuisables, récipients à disparition de liquides...
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